Comme un vol de gerfauts ...

INSTALLATION - LAND ART

 

  Galerie Bois des Sables

Jo ël  Mou ëllo

Ça vous dit quelque chose ? 

Vous en souvenez-vous encore ?

C'est la première strophe du poème

" les Conquérants "

de José-Maria de Hérédia.(1842-1905)

 

Pour moi, ce poème annonçait, à l’enfant

que j’étais, un monde immense, à la fois

mystérieux et merveilleux à découvrir.

C'était il y a... bien plus d'un demi siècle.

C'était à l’école laïque de Berné, un super

petit village du Morbihan.

Je pense à la maîtresse d'école

qui me fit connaître et apprendre ce poème.

Une jolie maîtresse d’école souriante

à la voix à la fois douce et exigeante.

Je crois même que du haut de mes huit ans,

j'en étais fou amoureux !

En concrétisant à ma façon ce poème,

je veux lui rendre un hommage mais aussi

à tous " les maîtres et maîtresses d'école "

qui éveillent les enfants aux trésors infinis

de ce Monde…

...parce que, sans Ecole,

point d’Hommes libres,

ni instruits.

Joël Mouëllo

 

  Galerie Bois des Sables

Jo ël  Mou ëllo

Comme un vol de gerfauts ...

« Gerfauts » au Château du Corvier VOUZON

Zone de Texte: « Gerfauts » sous la neige à ARDON
Zone de Texte: Coucher de soleil sur les Gerfauts »

« Gerfauts » sous les brumes du Pigeon Vert ARDON

Zone de Texte: « Gerfauts » sur la plage de Sion sur l’Océan face aux 5 Pineaux
Zone de Texte: Reflets de « Gerfauts » sur l’étang du Pigeon Vert ARDON
Zone de Texte: « Gerfauts » sous la neige dans les bois d’ARDON
Zone de Texte: « Gerfauts » dans le parc du Château du Corvier VOUZON
Zone de Texte: « Gerfauts » sous la neige dans les bois d’ ARDON
Zone de Texte: sous le regard perplexe de Tymëo
Zone de Texte: « Gerfauts » lors du festival d’ ARDON
Zone de Texte: Coucher de soleil sur les « Gerfauts » 
Zone de Texte: « Gerfauts » sous les brumes en bordure d’étang du Pigeon Vert ARDON
Zone de Texte: « Gerfauts » sur les rives de l’étang du Pigeon Vert ARDON

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.

Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;

Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.